J’arrête de fumer

Cela fait maintenant 1 mois que j’ai arrêté de fumer… APPLAUSE APPLAUSE APLAUSE !

En vrai, je n’écris pas cet article pour recevoir des applaudissements, mais pour vous dire que si j’y arrive, tout le monde peut y arriver ! C’est un témoignage d’espoir pour tous le fumeurs en quête de motivation et peut-être même de solutions !

J’aimais trop la clope !

C’était comme un hobby ! Non c’était un hobby !

Et il y a deux mois, tu me disais que là tout de suite maintenant, j’écrirais ce billet, j’aurai certainement pouffé de rire !!

J’étais à moins d’un paquet par jour, mais chaque clope rythmait ma vie, ma phrase préférée « bon allez je fume, une clope et je fais ça…  » et bien sûr quand je terminais quelque chose, une petite clope de récompense était de rigueur. Je m’empêchais même de faire des choses à cause de la cigarette. Et je n’ai même pas réussi à arrêter durant ma grossesse, évidemment j’ai ralenti mais je n’ai pas stoppé totalement…

Mais que voulez-vous, c’était mon ami mon compagnon depuis tant d’années et tout est tellement prétexte : une bonne nouvelle, une mauvaise, un coup de stress, un café… Bref, voilà la fumeuse que j’étais.

Mais depuis la naissance de ma fille (et oui encore), j’ai eu un déclic, je me disais que c’était un mauvais exemple, que je ne pourrais pas lui expliquer que c’est mauvais de fumer, une clope au bec, et que finalement si je voulais rester avec elle le plus longtemps possible autant mettre toutes les chances de mon côté.

Du coup, j’ai testé l’hypnose. Ce fut un échec complet (même si cela m’a servi pour d’autres choses). Alors depuis, je continuais à fumer mais je m’agaçais moi-même.

Et puis un jour, sans prévenir personne, j’ai acheté mes deux paquets habituels (oui maintenant pour faire une carte bleue, tu n’as besoin seulement que de DEUX paquets !) et j’ai décidé qu’ils seraient les derniers !

Nous voilà donc au premier jour sans cigarette, enfin en réalité il m’en restait une, mais c’était quand même le grand jour ! Aide venue de nulle part, ce jour là, je me suis tapée la première grippe de ma vie !

J’ai donc commencé par fumer ma dernière cigarette, puis vomir…

Oui ça aide un peu…

Puis j’ai passé la journée à dormir.

Mais le lendemain fut plus rude, j’allais mieux, je me suis levée avec une envie de folie d’allumer une clope, mais j’ai su la maîtriser. En revanche, j’ai passé mon après-midi à pleurer. J’étais comme nostalgique, comme si j’avais perdu ma meilleure amie. Je repensais à ma dernière clope, en me disant que j’aurais du plus en profiter, peut-être même l’accompagner d’une petite cérémonie… PA.THE.TI.QUE.

En fin de journée, je suis allée à la pharmacie et c’est les larmes aux yeux que j’ai regardé la pharmacienne, telle une droguée, et que je lui ai demandé quelque chose pour m’aider ! Elle m’a évidemment donné des patchs !

illustration @ekhat.things

Et bien les gars, cela fait un mois que chaque jour, un nouveau patch devient mon nouveau meilleur ami.

J’ai quand même oublié de préciser qu’avant de me décider d’aller à la pharmacie et entre deux crises de larmes, je suis allée rechercher dans le cendrier deux vieux mégots pourris que j’ai fumé, là on est dans le grand pathos !

Je ne sais pas si c’est l’assurance de la pharmacienne lorsquelle m’a certifié que je n’aurais plus envie de fumer avec le patch ou si c’est tout simplement ma volonté que je ne soupçonnais pas aussi réelle, mais j’y arrive et ce n’est franchement pas difficile.

Je pensais que j’allais être au fond du seau pendant des mois, et bien quenini ! J’ai même, au bout de quatre jours d’arrêt, réussi à faire une petite soirée à Paris, avec tapas, bières et pote fumeuse, sans craquer !

Il a tout de même fallu que je fasse deux – trois choses :

  1. Tous les matins, je remercie le patch que je retire avant de le jeter à la poubelle et je donne un petit nom à celui que je colle sur mon corps ! Si j’ai une grosse envie dans la journée, je lui parle et lui dit: vas-y mon pote, c’est le moment d’envoyer !
  2. Le matin, après mon café, moment de ma première clope, ma préférée, j’écris sur un carnet mes pensées matinales, mon cerveau pense ainsi à autres choses.
  3. Je finis mes repas par un dessert, chose que je ne faisais jamais avant, j’ai donc maintenant un goût de sucré dans ma bouche à la fin du repas et cela change de quand j’étais fumeuse.
  4. J’ai toujours un paquet de chewing-gum avec moi, si une envie survient hophophop !
  5. Et enfin tous les jours je m’auto-félicite et je me kiffe de réussir !

Voili voilou, j’espère que ça pourra aider et/ou motiver quelques l’un.e.s d’entres vous ! N’hésitez pas à partager vos petites anecdotes de pathétisme avec nous et surtout no pression, on fait ce qu’on peut hein, même si de temps en temps il faut se mettre un coup de pied au cucul !!

Hasta l’Ananas !